L’atome et la conscience nouvelle


L’atome et la conscience nouvelle

 

La nouvelle conscience dominera la conscience de l’atome, et ceci fera naître une nouvelle technologie de la matière. La prochaine époque introduira une technologie basée sur la réduction des forces mécaniques au profit des forces éthériques des sous-plans de la matière ; la science future ressemblera de plus en plus à une science à caractère extraplanétaire. Elle évoluera selon une conscience humaine décorporalisée, la mettant ainsi à l’abri des abus des forces planétaires encore présentes au cours de la prochaine époque.

L’homme nouveau découvrira l’atome à partir de sa conscience mentale libérée du fardeau du corps matériel. Cette nouvelle expérience face à la constitution de la matière l’amènera, enfin, à résoudre les problèmes de friction à la base de toute déchéance de la matière et de l’organisation matérielle. Le pouvoir de l’atome réfléchira la nouvelle conscience de l’homme, et non seulement le pouvoir des forces élémentales mécaniquement libérées. On découvrira que la nature profonde de l’atome est voilée et ne peut être mise à jour que sur un plan de sa réalité autre que le plan matériel.

La science cosmique et universelle des mondes parallèles est fondée sur cette condition. Ainsi, l’homme nouveau participera aux confédérations systémiques qui composent avec l’atome, de façon créative et non destructive.

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L’atome représente le plus bas niveau de conscience dans l’univers. Ce niveau de conscience est à l’origine de la création des immensités planétaires et sidérales ; cependant, ces mondes ne représentent pas l’infinité ultime de la création puisque les mondes invisibles qui sous-tendent le plan de l’énergie atomique constituent le niveau de la réalité créative dans le cosmos. Aussi, l’atome, sur ces plans, est parfaitement intégré et sous le contrôle de leurs intelligences. L’homme de la prochaine évolution participera créativement à ces mondes, car l’équilibre entre le mental subjectif et l’émotif astralisé lui donnera le pouvoir éthérique sur la conscience de l’atome.

La conscience nouvelle s’instruira de tout ce qui est dans son vaste champ d’expérience. Elle ne vivra plus la vie des plans de façon réflective. Son mouvement dans l’expérience totale sera proportionnel à son développement créatif et à sa fusion avec la source de son énergie. Ainsi, l’atome apportera à l’homme de la prochaine époque de grandes solutions à ses problèmes de vie matérielle ; non seulement il sera considéré comme faisant partie de la matière, mais aussi de la conscience de ses sous-plans. Cette nouvelle époque donnera naissance à une science cosmique, et l’homme découvrira le loisir de vivre, essentiel au perfectionnement du pouvoir de sa conscience nouvelle.

Où l’involution aura traité de la vie de façon réflective et subjective, l’homme nouveau, de lui-même, renversera cette conscience et traitera créativement de la vie sous toutes ses formes, sans l’apport aveuglant de sa conscience inférieure et planétaire. Aux sens physiques de l’homme seront ajoutées des facultés psychiques nouvelles ; ainsi, la conscience de la nouvelle race-racine ne s’apparentera plus à l’ancienne. L’homme de la prochaine évolution se verra obligé de vivre en étroite relation avec des êtres évolués analogues ; ensemble ils pourront s’introduire dans des lieux delà terre occultement protégés, selon des méthodes fondées sur une science nouvelle de l’énergie.

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L’homme nouveau fera de la conscience de l’atome une partie intime de sa science ; cette couche de conscience fondamentale à l’organisation matérielle sera, elle aussi, élevée à un nouveau niveau d’évolution à l’instar de la nouvelle conscience créative. Non seulement l’homme connaîtra-t-il l’atome dans ses caractéristiques matérielles, mais aussi dans ses sous- plans universels, habités par des forces de vie dont la puissance est scientifiquement attestée aujourd’hui. Ces forces de vie exécuteront, pour l’homme conscient des lois de l’énergie, des transformations de la matière atomique qui permettront à l’humanité de bénéficier de nouveaux matériaux, dont la consistance élèvera le rendement de la matière selon les besoins de l’homme.

Avant que l’humanité ne connaisse ces grands changements, elle devra subir de profondes transformations. Les chocs permettront que la vie sur terre change. L’homme pourra alors commencer une nouvelle période d’évolution et de progrès. La compréhension des lois cosmiques de l’atome créera un tel retentissement dans les mondes parallèles que l’être humain sera finalement considéré suffisamment évolué pour participer aux décisions des gouvernements invisibles, qui s’occupent de l’évolution de la terre depuis l’origine de la conscience humaine sur cette planète. La nouvelle conscience de l’atome que l’homme décèlera le forcera à considérer la nature comme un tableau derrière lequel une gamme infinie de mondes intelligemment organisés œuvre, selon des lois et des principes qui sous-tendent les aspects matériels de l’énergie. Il verra que le psychisme est en lui-même un monde, et qu’à partir de ce monde la totalité des formes de vie et de conscience sur le plan matériel peut être unifiée de façon parfaite.

La conscience nouvelle de l’atome engendrera dans l’homme le grand et puissant sentiment de l’universalité de l’intelligence et de l’énergie. Il comprendra que le mythe connu de l’intelligence représente la totalité de son ignorance. Il vivra l’émerveillement devant le pouvoir de l’énergie de se transformer selon sa volonté créative. Il ne connaîtra plus simplement l’émerveillement astralisé de sa conscience égoïque. La transformation de sa conscience fera de lui un être totalement scientifique, unifié aux lois de la vie. Le mysticisme et le matérialisme disparaîtront de sa conscience et les qualités spirituelles et subjectives de son être auront été remplacées par la qualité d’une intelligence purement créative. La nouvelle intelligence de la conscience atomique permettra enfin à l’homme de se libérer de sa conscience matérielle, qui le lie à la matière comme un prisonnier.

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L’évolution introduira sur terre une conscience capable de se dissocier du phénomène de matérialité, afin d’investiguer les propriétés abstraites de la conscience matérielle au-delà de ce que peuvent imaginer aujourd’hui les plus grands fantaisistes de la science-fiction. La relativité spatio-temporelle de la conscience matérielle sera remplacée par l’universalité des temps et des espaces psychiques ; le passage d’un plan à un autre se fera dans une même continuité de conscience que le passage d’un pays à un autre. C’est alors que le mouvement de l’homme se fera à travers la galaxie, et qu’il rencontrera d’autres êtres qui, eux aussi, bénéficient d’une conscience réelle et en évolution. Les barrières tomberont devant l’homme à mesure qu’il progressera dans l’étude des mondes invisibles. Le support nécessaire à la progression vertigineuse de sa conscience nouvelle lui sera donné selon ses besoins réels. Il ne souffrira plus de la mort, elle fera partie de ses liens psychiques avec le fossé de l’involution.

La conscience supramentale coïncidera avec le contrôle de la conscience de l’atome. Ce contrôle déterminera la capacité de l’être humain de prendre en main sa destinée. Contrôler l’atome signifie bien d’avantage que la possibilité d’en extraire une quantité illimitée d’énergie ; cela représente aussi une façon de traiter avec les forces primaires qui ont donné à l’esprit le pouvoir d’évoluer sur des plans inférieurs et infinis. L’être humain élèvera le taux vibratoire de l’atome afin d’y puiser les forces créatives assujetties à son contrôle mental supérieur, qui menace, par ignorance, sa survie. Plus la conscience humaine pénétrera les secrets de la matière, plus l’homme devra élever sa conscience pour en contrôler les grandes forces, qui n’attendent que le moment opportun pour servir sous sa gouverne. La conscience de l’atome fera de l’homme un être évolué à part égale avec les civilisations de la galaxie. Cette participation universelle au développement de l’harmonie par la variété des mondes fermera la boucle du premier stade de l’évolution galactique, et l’homme sera ensuite libre d’explorer l’univers selon le degré d’évolution de sa science conscientisée.

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Viendra le temps où la science de l’atome et la conscience humaine seront unifiées. L’homme s’instruira en s’appuyant sur une technologie supramatérielle, dont l’utilité et la fonction parfaite lui permettront de vaquer à d’autres occupations et de progresser dans la compréhension des mystères des infinités qui séparent les plans subtils de l’univers. Il découvrira l’univers et le comprendra, selon les lois fondamentales de sa création. Il deviendra alors évident que la nature de la création ne réfléchit pas le dessein matérialiste qu’il s’était créé depuis l’avènement de la science. La conscience de l’atome est intimement liée à la compréhension des espaces-temps ou des infinités, à l’intérieur desquels se conjuguent les différents plans de la création. Plus l’homme évoluera, plus il vivra d’une conscience pouvant se libérer des sens matériels ; ceux-ci limitent sa compréhension et son pouvoir de transmettre à l’atome la clef vibratoire nécessaire pour qu’elle réponde à la volonté intelligente d’un ordre plus évolué que le sien.

La science moderne a permis que l’homme vérifie la validité de certains concepts, en relation avec la nature matérielle des plans. Cependant, cette science fait partie de l’involution ; elle est soumise aux lois du mental inférieur, qui rapprochent l’homme de la matière et de ses fondements, mais l’éloignent des plans subtils de la vie qui sont à la base de son organisation. La nouvelle conscience s’élèvera au-dessus des lois de la matière, et l’homme en découvrira les secrets ; il ne fait qu’étudier les lois mécaniques du feu matériel sans pouvoir en contrôler créativement la puissance. Situation à redouter ; il ne s’agit pas pour l’homme de subir le feu de la matière, mais de le dominer. Le feu est trop puissant, et plus l’homme l’extrait de la matière sans pouvoir le contrôler parfaitement, plus il s’assujettit aux lois planétaires qui sèment la destruction lorsque sa conscience outrepasse sa suprématie.

La conscience de l’atome et la conscience de l’homme doivent un jour se joindre afin de réduire le risque de contamination radioactive sur terre. Ce principe sera essentiel lorsque la science matérialiste aura découvert les lois de l’énergie magnétique et de l’énergie primaire. On retrouve ces lois à l’intérieur de toute formation nucléaire libérée des forces magnétiques particulières à l’équilibre et à la stabilité des forces de feu qui alimentent l’atome, et lui donnent sa puissance d’explosion lorsqu’il vient en contact avec une forme ou une autre de radiation étrangère.

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L’homme nouveau découvrira non seulement que l’atome s’alimente du magnétisme qui l’unit dans son mouvement avec la conscience élémentale, mais aussi qu’il parcourt une étape extrêmement rapide durant laquelle la nature de l’atome change de polarité, afin de maintenir stable son lien entre les sous-plans de la matière et la matérialité elle-même. Voilà pourquoi, d’ailleurs, il est si difficile à la science actuelle de comprendre et d’appliquer les remèdes nécessaires permettant l’extraction continue de l’énergie atomique. Elle devra comprendre cet aspect de la nature des forces atomiques pour en résoudre le problème. Pourtant, dès que le problème sera résolu, d’autres feront surface ; et c’est alors que l’intervention d’une science plus avancée sera nécessaire, afin de limiter les dégâts qu’une science trop matérielle pourrait causer sur terre.

L’évolution de la conscience humaine déterminera la qualité future de la vie sur la planète. Il est évident que le processus évolutif de l’humanité sera lent, comme tous les cycles cosmiques de transformation. Cependant, de grandes forces agiront pour aider l’homme à stabiliser le processus évolutif accéléré de la prochaine époque ; la conscience de l’homme nouveau et la science de l’atome, élevées à un autre niveau de compréhension, altéreront le mode de vie sur terre. Mais l’homme n’en sera pas moins obligé d’affronter de nouveaux facteurs de déstabilisation, afin de perfectionner sa conscience et élever celle de la terre.

L’évolution de la conscience sera parallèle à l’évolution d’une science nouvelle. La science matérialiste sera alimentée par une nouvelle science émergeant de l’alliance entre l’homme et la lumière. Le choc que créera cette alliance fera reconnaître à la communauté scientifique mondiale que la nature de la science dépasse les méthodologies purement rationalistes, qui mettent de jour en jour les peuples de la terre face à un danger grandissant. Le but de la science n’est pas simplement de subordonner la matière aux désirs subjectifs de l’homme. Elle doit aussi lui faire reconnaître la relation étroite entre les forces de vie naturelles et les forces de vie scientifiquement libérées par une science qui ne comprend pas les lois de la conséquence, liée à la désharmonie entre la conscience scientifique et la nature.

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L’humanité aura tellement souffert de la pollution créée par une science aveugle et aveuglante, une science princière, orgueilleuse et sans vision, que la nouvelle science créative ressemblera à la lutte entre David et Goliath. Le géant d’aujourd’hui sera frappé au front, et la communauté scientifique en sera étonnée. L’évolution du mental humain élèvera les perceptions du réel, et fera de la vie mentale une nouvelle expérience pour l’homme, dont la dimension effective dépassera la plus vive imagination du mental involutif. L’esprit est une dimension dont la source repose sur la relation étroite entre l’infinité de la lumière et les différents plans sur lesquels elle agit, jusqu’à se fondre éventuellement avec eux. La science nouvelle reconnaîtra la nature de l’esprit, et les secrets de l’atome seront mis à jour, car il est esprit. Mais tant que l’homme n’aura pas harmonisé sa conscience avec cette énergie puissante, l’atome demeurera une force dangereuse, car l’esprit de l’homme n’est pas sous le contrôle de la lumière mais sous celui des forces opposées. Ces dernières sont très puissantes, car l’homme, dans son inconscience, les supporte et leur donne libre cours sur le plan matériel.

La science de l’atome sera équilibrée sous le contrôle de l’homme lorsque ce dernier aura pris conscience de la réalité perceptible derrière la mise en mouvement des particules ; ces dernières constituent la première frontière de cette conscience, de cet esprit fondamental à la structure de la matière. Derrière le voile de la science moderne de l’atome, d’autres aspects font partie du mystère de l’énergie, et ces aspects seront reconnus de la communauté scientifique avant que l’atome ne devienne, pour les peuples de la terre, un élément sauf. Les lois universelles de l’énergie ne peuvent être comprises parfaitement qu’à partir d’une vision complète du cycle naturel des forces de vie qui nourrissent l’atome et lui donnent son caractère de stabilité fondamentale. Dès que l’homme, par le biais d’une science inconsciente, laisse pénétrer une lumière astrale dans ce monde sans fin, la nature de cette conscience se déchaîne; il en paiera le prix, car la stabilité de l’atome n’est maintenue que par la conscience de ceux qui le manipulent. Dès que cette conscience sera dégradée au-delà d’un certain seuil, l’atome se sera plus une source sûre et sécurisante d’énergie.

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Au cours de l’évolution, la conscience créera un regain d’équilibre dans l’énergie de l’atome ; ceci ne prendra place que lorsque l’homme aura pénétré en conscience le plan éthérique de la matière, où toute forme d’énergie sera sous son contrôle créatif. Aujourd’hui, la conscience humaine est voilée, elle n’est pas suffisamment mentale pour voir au-delà de la matière. L’énergie étant une force dont les fondements sont au-delà du plan matériel, la conscience nouvelle s’élèvera au-delà des sens pour que les consciences de l’atome et de l’homme soient harmonisées, afin que les forces inhérentes puissent lui être parfaitement utiles. Aucune nation, aujourd’hui, n’est à l’abri des dangers de l’atome, même si la science a fait de grands progrès dans le maintien périphérique de sa puissance. L’atome n’obéit aux lois de l’homme que dans la mesure ou ce dernier obéit aux lois de la vie. La science future de l’atome dépassera le stade plutôt mécanique d’aujourd’hui.

L’atome est une force organisée représentant, sur les plans de l’éther, une couche fondamentale pour le mouvement de certains esprits-forces, dont la fonction est de maintenir son énergie stable. Mais ces esprits-forces ne peuvent être indéfiniment troublés dans leur équilibre, car leur rayonnement diminue de plus en plus. Lorsque ce rayonnement atteint une limite inférieure à sa limite naturelle, l’énergie de l’atome est renversée dans sa polarité tellurique ; des problèmes sérieux peuvent alors être soulevés dans le monde de la technique matérielle. La nouvelle science, à cause du pouvoir de la vision éthérique de l’homme nouveau, pourra centrer ces problèmes et la science future sera assurée pour l’homme et sa planète. Ce jour n’est pas encore arrivé, car le pouvoir de la lumière n’est pas encore manifestée sur le globe.

La conscience nouvelle apportera une compréhension neuve du monde de l’atome, non pas par les chiffres, mais par l’actualisation de l’énergie sous la commande de la volonté. L’étude de l’atome, à travers les chiffres, ne fait qu’engendrer de plus en plus de confusion dans les sphères, alors qu’elle crée pour l’esprit rationnel, sur le plan matériel, une porte d’entrée dans le monde microcosmique. Les chiffres sont des formes de pensées élevées des sphères mentales, ils correspondent entre eux par la relation entre l’esprit de l’homme et l’homme de la matière, mais non entre l’esprit universel de l’homme et l’éther. D’un point de vue éthérique, l’atome ne représente pas une particule d’énergie ou une onde radiante, mais bien un rayonnement d’esprit-force dont la longévité dépend de la conscience de ceux qui l’utilisent.

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En considérant l’atome sous cet angle, il est certain que les nations qui utilisent l’atome, dans le monde actuel, devront le faire pour des raisons intelligentes, dans l’intérêt de la terre et de l’humanité. Sinon, le rayonnement de l’esprit-force diminuera tellement que les centrales nucléaires ne représenteront plus de sécurité pour ces nations, quels que soient les mécanismes de protection développés pour contrer une conflagration de ces forces souterraines.

L’homme prendra conscience que l’atome fait non seulement partie de la matière, mais aussi des forces universelles qui sous-tendent le mouvement de l’énergie dans le cosmos local et universel. La nouvelle science sera consciente du rôle de l’atome dans la planification de la future civilisation. Cette conscience ne reposera pas sur l’utilité mécanique de l’énergie atomique, mais sur son utilité tellurique. L’homme nouveau, au lieu de faire éclater l’atome, lui donnera un taux vibratoire nouveau, plus élevé, en harmonie avec son mental et sa volonté.

Le bombardement de l’atome, réussi par la science moderne, est un succès primitif de l’homme vers la solution de ses problèmes énergétiques. Tant que l’atome sera bombardé, brisé dans son ordre intérieur, la radioactivité demeurera le plus grand danger qui menace l’humanité ; l’atome, tel que nous le concevons aujourd’hui, n’est pas la solution aux problèmes d’énergie de la planète. Il est un micro-miroir de l’organisation des plans invisibles sur le plan matériel. Il représente, selon chaque élément, l’ordre hiérarchique des forces dans l’univers, qui contrôlent l’évolution des systèmes et des mondes de vie supérieurement organisée. Autant l’atome, sur le plan matériel, est une forme d’énergie extraordinaire pour l’être humain, autant il représente, sur les autres plans, une facette inférieure de l’énergie cosmique.

Avec le temps, les peuples auront confiance en l’atome, car certains événements créeront beaucoup d’émoi par la détérioration des contrôles de la science sur cette énergie pourtant puissante malgré le primitivisme de son mode d’utilisation actuelle.

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La science de l’atome n’est pas une science véritable d’énergie ; elle n’est qu’une science dont la fonction inconsciente est d’épuiser graduellement les avenues théoriques développées par le mental inférieur. À cause du lien entre l’homme et certains plans inférieurs de vie, qui veulent à tout prix qu’il souffre à travers sa science, l’humanité demeure encore plus longtemps sous le contrôle involutif de ces sphères.

L’univers est un monde multidimensionnel dont les plans diffèrent en intelligence, selon qu’ils soient plus ou moins éloignés du plan matériel. Plus les plans sont éloignés de la matière, plus ils sont puissants, à long terme. Plus ils sont rapprochés de la matière, plus ils sont actifs, à court terme. C’est par l’entremise de l’homme que s’actualisent ces plans de façon expérimentale. Les erreurs techniques de l’homme relèvent de l’activité de ces plans. Même si une centrale était totalement sous le contrôle d’une science robotique, les plans pourraient toujours interférer dans le processus mécanique de la science. Les forces de vie sont actives à travers tous les systèmes de gestion des forces de vie. Le jour où le nouvel initié prédira l’actualisation des forces obscures sur les événements de la civilisation, de façon catégorique et absolue, il mettra ainsi fin au cycle ; une science nouvelle, dont l’horizon sera sans fin, totalement en harmonie avec les nouvelles forces de vie de la terre, prendra naissance sur le globe.

La supraconscience mettra un terme définitif aux expériences scientifiques touchant l’atome ; cette dernière ne pourra plus, à un certain moment de son évolution, solutionner les problèmes d’énergie de l’humanité grandissante, car les forces engendrées dans le monde, en relation avec elle, deviendront trop dangereuses. Nous pouvons d’ailleurs commencer aujourd’hui à le constater dans l’industrie chimique, où les déchets libérés dans la nature augmentent dans des proportions dépassant ce qui peut être fait pour en réparer les dommages.

La conscience des dangers imminents de la science matérielle se prendra lorsque les gouvernements et les nations industrialisées admettront l’irréversibilité de l’exploitation négative des forces de la nature, à l’échelle mondiale. C’est à partir de ce moment, dans l’histoire moderne, que la nouvelle science apparaîtra pour neutraliser le processus de décadence des forces vitales de la terre. Son apparition forcera l’homme à prendre conscience de l’insuffisance de son intellect pour sécuriser l’évolution de son espèce. Cette prise de conscience deviendra de plus en plus nécessaire, dans la mesure où l’humanité sombrera dans les temps extrêmement bouleversants de son involution finale.

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L’atome est une énergie dont la source ne peut être troublée par le choc que crée en elle la science mécaniste. Il est une puissance de feu dont la résonance dépasse les bornes de l’espace-temps matériel de l’homme. Il est directement relié à des sous-plans de la réalité, où l’harmonie même des systèmes de vie évoluée est troublée par le manque de connaissance quant à la nature de cette énergie. Le contact de l’homme avec l’éther lui fera réaliser que l’énergie n’est pas un problème, tant que ses forces internes ne troublent pas les éthers des plans supérieurs de vie. Mais dès que la désharmonie s’installera dans le cosmos, ou sur une simple planète comme la terre, elle sera ressentie à travers tout l’univers ; les forces en évolution se verront alors forcées d’intervenir dans la mise à feu de la conscience de l’atome, par des techniques nous apparaissant avancées mais qui, dans le fond, ne représentent que le début de la science cosmique.

Le problème fondamental de la science moderne réside dans cette impression intellectuelle répandue dans la communauté scientifique, que la relation entre la cause et l’effet est une relation universelle, alors que cette relation n’est évidente que sur le plan matériel de la vie. Dès que l’homme regardera la vie à partir de ses sous-plans, il découvrira que la loi de cause à effet n’a rien de linéaire en réalité. Il réalisera qu’elle représente une dualité constructive face au principe créatif qui engendre, dans l’univers, un ordre dont la nature fondamentale est fondée sur l’équilibre des polarités, au lieu de la synthèse des fonctions qui n’est que du domaine de la lumière.

Le plan matériel est géré par des lois de vie et d’intelligence intégrale de forces en évolution, selon un principe qui ne peut être mis à exécution à partir des données mécanistes et scientifiques d’une science sans conscience. L’homme ne réalise pas encore que la vie est multidimensionnelle et que différents espace-temps séparent des plans de vie en évolution, comportant chacun des degrés différents de science, dans la mesure où le plus primitif, le nôtre, dans la condition actuelle de la vie mentale de l’homme, ne peut offrir à l’humanité une sécurité totale face à l’énergie de l’atome.

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La prochaine époque forcera la communauté scientifique mondiale à réaliser que le niveau de science pratiqué sur notre globe va à l’encontre des lois de la vie universelle des sphères, et que cette science sera, un jour, remplacée par une nouvelle science, plus élevée en intelligence créative.

L’évolution de la conscience de l’homme sera nécessaire pour que cette science puisse rejoindre l’homme, parce que la manipulation des forces nouvelles, sans conscience humaine évoluée, inviterait à un plus grand danger pour l’humanité que ce que nous avons connu jusqu’à aujourd’hui. L’évolution de la conscience de l’homme doit se faire en parallèle avec celle de la science, car les nouvelles énergies transformeront complètement le mode de vie terrestre. La conquête de l’énergie ouvrira la porte à l’exploitation avancée des forces telluriques de la terre, et l’homme utilisera ces forces avec une conscience libre des déformations profondes qu’elle aura connues au cours de l’involution.

L’apparition de la nouvelle science coïncidera avec l’évolution de la conscience, à la fin de la période apocalyptique, période qui réunira tout ce qui est grand et terrible sur le globe. Après la crise de l’humanité, les hommes seront prêts à vivre dans une harmonie relativement saine, et la nouvelle science descendra vers l’homme pour le soulager de ses maux. L’espace- temps n’est qu’une dimension psychologique de l’ego, qui sera transcendée par certains hommes. Cette science nouvelle, partagée avec l’humanité mondiale, ne viendra pas de la terre, mais d’un lieu dans la terre, lieu caché et voilé pour des raisons de sécurité mondiale. Ce lieu sera accessible à des êtres ayant atteint un haut niveau de conscience, en harmonie vibratoire avec les forces créatives qui travaillent dans ce lieu à la fondation d’une nouvelle civilisation sur le globe.