La conscience critique


BDM: "La conscience critique, c'est une inévitabilité chez l'homme, plus l'homme va devenir conscient, plus il va la développer cette conscience critique-là.

Quand tu as une conscience critique, tu n'es pas intéressé à changer l'humanité, tu es intéressé simplement à vivre un rapport de plus en plus étroit entre toi-même et les circuits universels, la source.

La conscience critique, c'est un niveau de perception qui est basé sur la faculté intelligente supérieure de l'homme, qui lui permet d'atteindre un très très haut niveau d'objectivité, parce que les émotions ne sont pas impliquées, dans l'évaluation de n'importe quoi.

Puis ça permet à l'homme de critiquer, pas critiquer dans le sens subjectif, mais d'évaluer, de mesurer n'importe quoi, que ce soit de la connaissance ou des évènements, ainsi de suite, par rapport à lui-même.

Une conscience critique, c'est une conscience totalement personnelle, c'est totalement personnel, c'est prépersonnel, c'est transpersonnel dans le sens que ça relève du lien entre l'homme et sa source, ça préconise un besoin pour l'homme, ça implique une relation étroite entre l'homme et sa source, afin qu'il puisse avoir une intelligence très très très vaste d'un phénomène qui est très petit ou d'un phénomène qui est très grand.

Ce qui va l'empêcher de la développer cette conscience critique, c'est sa personnalité, ses émotions, son inhabilité ou son incapacité de traiter du phénomène, que ce soit n'importe quoi à partir de sa vision ultimement universelle.

Et ça ne sera pas facile, parce que pour développer une conscience critique, il faut presque complètement se situer au-dessus des valeurs ou des dispositions qui relèvent de l'involution, donc un homme qui est dans une conscience critique, automatiquement ne fait plus partie de l'involution de l'humanité.

Il est totalement individualisé, ça ne veut pas dire qu'il ne respecte pas le passé, ça ne veut pas dire qu'il ne respecte pas les perceptions de l'involution ou des races involutives, mais ça veut dire qu'il a la capacité de transiger avec le devenir du phénomène.

Un être qui a une conscience critique n'est pas intéressé à la connaissance, il est simplement dans la vibration de sa conscience, donc il a accès à un savoir qui est très vaste qui va venir, qu'il va canaliser au fur et à mesure où il se met en vibration, et à ce moment-là il peut jeter de la lumière sur ce qu'on appelle de la connaissance pour faire évoluer la connaissance, pour que l'homme éventuellement passe de la connaissance au savoir, ainsi de suite.

Pour avoir une conscience critique, ça demande énormément de centricité.

Tu ne peux pas avoir une conscience critique et fonder ce que tu sais sur ce que l'humanité sait.

Cette conscience critique-là va permettre à l'Homme finalement de redéfinir la forme.

C'est-à-dire de réencadrer la connaissance, reformuler la connaissance en allant dans des registres de conscience plus avancés pour lui permettre et permettre aussi à l'humanité de finalement se désengager de la conscience de la race.

C'est ce que ça fait la conscience critique.

Quand tu as une conscience critique, tu n'appartiens plus mentalement à la race humaine involutive cinquième.

Tu appartiens à un autre niveau d'évolution, une autre échelle de l'évolution qu'on appelle aujourd'hui la sixième race-racine.

C'est un phénomène extrêmement important, ça fait partie de l'évolution, ça fait partie de la transmutation des corps, ça nécessite une grande gestion de son énergie mentale... une grande gestion de son énergie mentale !

Parce que tu ne peux pas vivre le doute quand tu as une conscience critique, par contre ça demande une grande gestion de l'énergie mentale.

Quand tu as une conscience critique, tu n'es pas intéressé à avoir une mission !

Tu n'es pas intéressé à changer l'humanité, tu es intéressé simplement à vivre un rapport de plus en plus étroit entre toi-même et les circuits universels, la source.

Ça fait qu'à ce moment-là, tu deviens extrêmement diplomate.

Extrêmement diplomate, ça veut dire que tu deviens très habilité à pouvoir laisser aux hommes ce qu'ils sont en mesure, pour le moment, d'affectionner au niveau de la forme, de la connaisssance".

DM-198 - Conscience critique